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Retour des Burundais rapatriés vers le camp des réfugiés de Mahama
Cet article est rédigé dans le but de mobiliser et de conscientiser les Concernés de bien vouloir analyser et interpréter la situation sécuritaire au Burundi avant de prendre la décision de se rapatrier volontairement.
Rappelons que rentrer volontairement ou pas reste un droit incontestable des Réfugiés. Mais malheureusement, certains des Réfugiés de Mahama ont pris une décision de se rapatrier sans évaluer les impacts redoutables liés aux risques sécuritaires au Burundi.
Le mouvement de retour et d’accueil des Rapatriés dans un camp des Réfugiés de Mahama, a été observé pour la première fois en date du 14 Octobre 2022. La caravane était formée de 32 personnes réunies en 6 Familles.
“Le parti de l’Aigle a rendu toute vie insupportable à l’encontre des Rapatriés et les conditions de vie au Burundi seraient presque infernales ’’ Ont fait savoir certaines des personnes récemment retournées et accueillies dans un Camp des Réfugiés de Mahama.
Le HCR oeuvrant dans un camp des Réfugiés de Mahama et à travers son partenaire ADRAA a distribué aux Concernés des vivres et des matériels de première nécessité pour les aider à survivre.
En outre, un mouvement des Burundais retournés après avoir été volontairement Rapatriés s’observe dans des Secteurs environnants du Camp des Réfugiés, notamment dans le secteur de Nyamugari et le secteur de Mahama. Ces Burundais mènent une vie autonome, la raison est qu’ils n’ont pas le droit aux services offerts par le HCR et ses partenaires et ils n’ont également pas le droit de rejoindre le Camp et de s’y installer.
“Nous ne savons pas les exigences et les procédures auxquelles nous devrions faire recours pour que nous puissions être accueillis et réintégrés comme des Réfugiés du Camp de Mahama” ont fait savoir certains des Burundais retournés et séjournant dans les Communautés environnantes.
“Plusieurs jours pour le Voleur et un jour pour le Propriétaire” ont déclaré certains des Réfugiés Vétérans au sein du camp Mahama.
Les Autorités burundaises ont toujours utilisé des astuces et des trucs mensongers, pour convaincre l’opinion internationale, prétendant que l’accalmie règne sur le territoire du Burundi. Mais en réalité, ces Autorités Burundaises cherchaient le soutien international qui pourrait les conduire à une fermeture des Camps et au rapatriement forcé des Réfugiés burundais.
″Nous savons ce qui se fait au Burundi, nous sommes au courant chaque jour des assassinats ciblés, des violations des droits humains et des disparitions forcées qui sont rapportées dans notre pays‶ ont fait savoir les Représentants du comité exécutif des Réfugiés lors d’une réunion tenue à l’intention des Réfugiés. C’était à cette même occasion que les Représentants du comité exécutif des Réfugiés ont mis en garde des Réfugiés Burundais de ne pas risquer leur vie au Burundi via ce rapatriement volontaire et anticipé.
« L’homme ne meurt pas mais il se tue » ont raconté les Anciens Burkinabais. Signalons qu’environ 1000 Réfugiés Burundais ont dû aller se faire rayer sur des listes des Candidats pour le rapatriement volontaire, après avoir été au courant d’orchestres tragiques et sanglants qui se font au Burundi.
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